L’acide zolédronique est un diphosphonate administré par voie intraveineuse (IV). Selon European Medicines Agency (EMA) et Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Poduits de Santé (ANSM), le dosage à 4 mg est autorisé en cancérologie dans la prévention des complications liées aux métastases osseuses et dans l’hypercalcémie liée à un cancer, et le 5 mg est indiqué en rhumatologie, dans l’ostéoporose et la maladie de Paget.
Cependant, quelle que soit la situation clinique, quand un diphosphonate est justifié, il n’est pas démontré que l’acide zolédronique apporte un gain tangible pour les patients.
En cancérologie et dans la maladie de Paget, mieux vaut préférer l’acide pamidronique, mieux évalué.
Dans l’ostéoporose post-ménopausique, seuls l’acide alendronique orale et l’acide risédronique orale ont une efficacité démontrée, mais de faible ampleur en prévention de nouvelles fractures. Quand la voie injectable apparait préférable, l’acide zolédronique est une option.
Le profil d’effets indésirables de l’acide zolédroniques est voisin de celui des autres diphosphonates intraveineux. Il comprend : fièvres, myalgies, réactions pseudo-grippales, céphalées, et arthralgies ainsi que des troubles digestifs, des réactions allergiques, des ostéonécroses de la mâchoire, des uvéites, des fibrillations auriculaires, insuffisances rénales, etc…
Réf : Revue Prescrire : La Revue Prescrire. Juin 2013/Tome 33 N ° 356. Février 2008/Tome 28 N° 292.
Dernière Mise à jour : Mars 2017