D’après l’OMS, 80% de la population mondiale a recours aux plantes pour se soigner, et ceci sous plusieurs formes. La phytothérapie est très populaire, en Algérie. Elle gagne, de plus en plus, d’adeptes, comme partout dans le monde.
Malheureusement naturel n’est jamais synonyme d’anodin puisque les plantes renferment dans leur composition chimique, des substances aussi puissantes que celles des médicaments conventionnels.
Lorsque les doses habituelles d’emploi ne sont pas respectées, ou chez certains sujets fragilisés, des effets secondaire peuvent donner lieu à :
- une atteinte du système nerveux central avec convulsion, excitabilité, et même anxiété : sauge ;
- des troubles digestifs comme des diarrhées : eucalyptus, ail, essence de menthe, mais aussi des nausées ;
Eucalyptus Ail Essence de menthe - des modifications des fonctions rénales, avec albuminurie et hématurie, notamment avec les drogues et dérivés anthracéniques, le genévrier, mais aussi de l’anurie, avec les graines de persil ;
Genévrier Graines de persil - des troubles hématologiques avec thrombo-cytopénie : quinquina
Quinquina - des problèmes respiratoires avec bronchospasme : essences de pin ;
Essences de pin - des phénomènes d’allergie, voire de choc anaphylactique : cannelle, camomille romaine, céleri ;
Cannelle Camomille romaine Cèleri - des problèmes dermatologiques : arnica ;
Arnica - de l’œdème : réglisse ;
Réglisse - des migraines : cacao …
Cacao
Bien entendu, ces quelques exemples ne sont nullement exhaustifs, mais doivent mettre en garde le public, et aussi les professionnels de santé contre les éventuels risque d’un mauvais usage.
Dernière Mise à jour : Mars 2017